Départ – Arrivée
« Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. » (Jean 6, 68)
À la Genèse, il s’agissait de ne pas manger du fruit de l’arbre. Interdit structurant. Avec Jésus, il s’agit de manger son Corps pour devenir ce que l’on reçoit.
Il s’agit donc de faire confiance, de croire ou ne pas croire.
À la Genèse, il s’agit de ne pas croire le malin quand il dit : « Pas du tout, vous ne mourez pas ! Mais Dieu sait que le jour où vous en mangerez vos yeux s’ouvriront et vous serez comme des dieux, qui connaissent le bien et le mal » (Genèse 3,4-5).
Avec le Christ Sauveur qui donne Sa vie, il faut répondre à un appel : « Prenez et mangez, prenez et buvez ; faites Cela en mémoire de-moi ! » Et nous devenons ou du moins nous en prenons le chemin, comme Dieu. Nous avons raison de chanter : « Devenez ce que vous recevez, devenez le Corps du Christ »
Il faut entendre cet appel à se nourrir de l’Eucharistie, du Corps du Seigneur.
« Voulez-vous partir, vous aussi ? »
Simon-Pierre lui répondit : « Seigneur, à qui irions-nous ? Tu as les paroles de la vie éternelle. Quant à nous, nous croyons, et nous savons que tu es le Saint de Dieu » (Jn 6,67)
Et le chapitre 6, le récit du discours prononcé à la synagogue de Capharnaüm, se conclut sur l’évocation de Judas, celui-là même qui livrera Jésus.
Votre curé, Gérard Faure
Ainsi s’achève cette saga du chapitre 6.
• Dimanche 28 juillet : avons-nous faim ? De quel pain ? La faim dans le monde.
• Dimanche 4 août : qu’est-ce qui nourrit durablement notre vie ?
• Dimanche 11 : manger pour vivre, pour pouvoir entendre et répondre aux appels du Seigneur.
• Dimanche 18 : ruminer la présence de Dieu qui désire demeurer en moi.
• Dimanche 25 : Tout est dit du monde et du Salut en Jésus-Christ.
