Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura jamais faim (Jn 6,35)
Qu’est-ce qui nous fait vivre ?
Quand je me sens épuisé je me demande pourquoi je n’ai plus de jus et je me dis : arrête de te disperser, recentre-toi sur l’essentiel à travers même tes activités, quelles qu’elles soient. Thérèse d’Avila ne dit-elle pas à ses sœurs : « comprenez bien que Notre-Seigneur est là, au milieu des marmites, qui vous aide et à l’intérieur et à l’extérieur. » Là est la source. Si tes activités t’épuisent, c’est qu’il y a un problème. Même parfois fatigantes, elles doivent pouvoir te ressourcer.
Qu’est-ce qui nourrit notre vie ?
Ce n’est pas tant aux nombre de communions (Thérèse d’Avila encore) ou d’adorations que nous serons en union avec le Seigneur, mais le lien étroit avec l’Eucharistie nourrit-il vraiment notre existence. Demandons-nous donc si l’Eucharistie nourrit notre charité et nous permet de reconnaître le Seigneur présent dans nos frères. L’Eucharistie est une nourriture qui nous empêche d’être centré sur soi-même et nous tourne vers la gloire de Dieu et l’accomplissement du salut du monde.
Les contemporains de Jésus lui demandent un signe, en référence au signe que Dieu fit au temps de Moïse pour nourrir le corps des Hébreux dans le désert. Nous nous occupons de notre corps, les sportifs en sont un témoignage, et pourtant cela doit passer. Il y a une carte vitale pour lui, et pour nourrir notre âme, notre vie, que faisons-nous ?
Votre curé, Gérard Faure
