Mercredi 10 juillet, Saint Léonce le jeune
Jeudi 11 juillet, Saint Benoît
« Il me semble que les racines chrétiennes de l’Europe sont déjà là, avant le baptême de Clovis par Saint Rémi vers 498. C’est plutôt l’invention des paroisses, quand l’Église urbaine s’est implantée dans les campagnes, qui a façonné le visage de notre pays et d’une bonne partie de l’Europe ». ai-je écrit dans la LIANE 5 n° 113 du 11 novembre 2023.
J’allais alors à Lisieux avec quelques pèlerins et nous étions passés à Tours où nous avions rencontré Saint Martin et, comme les amis de mes amis sont mes amis, Saint Hilaire.
Mais, à l’occasion de la fête de saint Benoît ce jeudi 11 juillet, allons plus loin. Saint Benoît (480-547), en prenant la suite de Saint Antoine l’Ermite (+ 356) et des moines (monos = seul) ermites dans des déserts du Moyen-Orient, de Saint Hilaire de Poitiers (+ v. 367) et de Saint Martin de Tours (397) a enraciné le monachisme Européen et sa règle est une source d’inspiration non seulement dans les monastères bénédictins mais aussi dans bien d’autres congrégations. Les moines ont participé à façonner l’Europe et c’est par le peuple que l’évangile s’est incarné dans les paysages, les fêtes, les dévotions… Il n’y a qu’à voir comment les moines ont changé chez nous le paysage de l’Entre-deux-Mers à la suite de Saint Gérard, fondateur de la Sauve-Majeure.
Certes, ils n’étaient pas tous saints, mais leur travail est notre histoire. J’aime penser, tout particulièrement sur le chemin de Saint-Jacques, à ceux et celles qui nous ont précédé, qui ont tracé le chemin à l’évangile pour nous le transmettre ouvert.
Saint Léonce en fait partie. Il est aussi fêté cette semaine en Gironde, il fait lui aussi partie de l’histoire que nous écrivons encore car ce n’est pas fini !
Votre curé jusqu’au 30 août, Gérard Faure
